Les Contre-bandiers Editeurs - 132 pages
Présentation de l'éditeur : Une jeune fille. Un enfant. Déjà, elle s'enlise dans une existence trop plane. Il est débordé par sa singularité. Ils vont se rencontrer, s'espérer, se rejoindre. Au delà de ce qui est admis et supportable. Pour quelques saisons en paradis, quelques saisons en incandescence. Jusqu'au drame. Car la jalousie du monde profane veille.
Dossier de presse : Voilà un livre lumineux. Aveuglant par son audace et son évidence. Une histoire d'amour fulgurante, en forme de légende millénaire, portée par une écriture incandescente, inspirée, magnifiquement lyrique. Une passion absolue, totale, dévorante entre une toute jeune femme et un gamin de 9 ans. La jeune femme c'est Aude, étudiante en philo qui marche bravement à côté de sa vie. Un amant, des amis, des cours à la fac, un présent et un avenir lisses comme une autoroute, sans prise ni surprise. Le gamin, c'est Corentin, un garçon d'une étonnante maturité, dont les parents, passablement débordés, recherchent désespérément une baby-sitter. L'auteur Bénédicte Heim, jeune professeur de Français jusqu'ici inconnue, n'esquive rien de leur relation, la recueille, l'impose, la met à nu jusqu'à l'éblouissement. Sans jamais susciter chez le lecteur le moindre malaise... Le lecteur, fasciné, reste suspendu jusqu'au bout à ce récit funambule qui revisite avec un singulier culot le mythe de l'amour fou. Qui a dit que la littérature française contemporaine manquait de jeunes auteurs ?
S'agissant de ce livre que je n'oserais qualifier d'oeuvre, l'on ne peut pas faire plus grand écart entre le discours marketing et mon ressenti. Je n'y vois ni écriture incandescente, ni histoire d'amour mythique et le malaise est bien le sentiment qui m'a envahie de la première à la dernière page. Je ne vois ici qu'un récit verbeux malsain à la limite de l'apologie de la sexualité entre une femme et un petit d'homme. La forme tant rédactionnelle que graphique est pénible, le fond est insupportable. J'ai littéralement détesté et je reste persuadée que la même version présentée avec un homme adulte et une petite fille comme protagonistes aurait été censurée. Mais ce genre de rapport n'est pas moins condamnable dans un sens que dans un autre.